Il fallait un peu de préparation et Philippe avait tout prévu : les brins d’osier pour le tressage et d’autres très fins pour la bordure (souples car ils ont trempé dans l’eau pendant 3 semaines), les piquets, la barre pour faire les avant-trous. Nous étions nombreux pour participer et il faisait très chaud. Nous avons enlevé le grillage de protection et installé la bordure en osier. Le nombre de piquets doit être impair, il faut bien les enfoncer. Ensuite on tresse en bloquant les brins contre les piquets, et en respectant la règle : petit brin à la fin, donc petit brin au début, sinon c’est gros brin placé contre gros brin. Il faut être concentrés et attentifs. Victor nous aide puis il préfère aller goûter avec Eric et Marie installés à l’ombre. Lorsque la hauteur est atteinte, les brins très fins sont plantés de part et d’autre des piquets et Philippe commence le tressage, très technique, de la bordure qui apporte une belle finition et une bonne solidité à l’ensemble qui va se rigidifier en séchant.
Maintenant, une belle bordure limite notre massif. Les framboisiers manquent d’eau et les cervidés sont brouteurs : il n’est pas sûr que nous ayons une récolte, ni que nos plants survivent. La belle bordure sera visible depuis la cours du haut si l’herbe est fauchée. Nous sommes très satisfaits de cette installation même si notre travail semble bien fragile dans cet environnement hostile.