Nous nous sommes retrouvés chez Didier pour faire le point sur l’utilisation du matériel pour remonter un dénivelé : comment régler le harnais, mettre le bloqueur de poitrine, la poignée, régler la pédale. Nous nous sommes entrainés sur une corde accrochée dans un hangar. Puis nous avons pris la direction du Lot.
Arrivés sur place, un groupe de dames occupait la place et prenait son temps pour remonter. Cela nous a permis de nous habituer au lieu. Le Cuzoul est un gouffre dont on ne voit pas le fond. Nous espérons que la corde est assez longue… il y a un nœud au bout, au cas où elle serait trop courte.
Au départ des dames, Didier installe ses cordes et il nous propose de descendre. C’est assez facile et pour les plus rapides les descendeurs sont bien brûlants. Nous visitons la cavité : d’abord un petit recoin où il faut se baisser puis une galerie où de grands gourds sont visibles. Le sol est assez glissant mais cela ne pose pas de gros problèmes. Et ensuite, il faut remonter, chacun à son rythme et avec plus ou moins d’efforts. Mais nous sommes tous très motivés pour ne pas rester dans ce trou.
Didier, notre moniteur spéléo, voulait nous amener dans un gouffre pour utiliser le matériel de progression. Il nous a proposé le Cuzoul de Senaillac dans le Lot car il permet d’installer 2 cordes pour assurer une remontée assistée si nécessaire. Voilà, c’est fait : nous sommes descendus… et remontés d’un puits. Et c’était très plaisant, même si nous n’étions pas très rassurés au début. Victor s’est débrouillé comme un chef avec le matériel. Il est remonté seul, Didier a utilisé la deuxième corde pour rester à son niveau et l’encourager lors de la remontée, ou même intervenir… mais cela n’a pas été nécessaire.